25 octobre 22
Grégoire Jacq : « Jouer le double à fond et intégrer le top 150 ! »
A bientôt 30 ans, le pensionnaire du BO Grégoire Jacq a décidé de revenir sur le circuit international en double, après trois ans de pause pour se consacrer au coaching. Actuellement 775e mondial, l’ancien entraîneur de Paul Inchauspé espère dépasser son meilleur classement (210e en 2017).
Qu’est ce qui t’a donné l’envie de repartir sur le circuit en double ?
J’ai arrêté très tôt ma première carrière, à 27 ans. J’ai peu de regrets en simple, car je ne me voyais pas assez haut pour intégrer les qualifications de Grand Chelem. Mais en double, je sais que je peux faire mieux. J’adore cette discipline et j’ai pu côtoyer les meilleurs joueurs. Donc j’ai envie de jouer le double à fond et voir jusqu’où je peux aller.
Quel programme as-tu établi ?
J’ai repris les tournois fin août, après trois ans sans jouer. Là j’ai atteint deux finales en Future à Santander (avec Titouan Droguet) et à Forbach (avec Arthur Bouquier). Pour l’instant, je joue le simple et le double pour me remettre en forme. Quand j’aurai atteint le classement pour être sur le circuit Challenger, je ne vais faire que du double. Mon objectif est d’atteindre le top 150 d’ici fin 2023.
Est-ce que tu as trouvé ton partenaire ?
Sur le circuit Future, c’est dur de trouver un partenaire qui a envie de jouer le double à fond. Donc je joue avec différents joueurs. Là, je joue souvent avec Arthur Bouquier qui est environ 300e mondial en double et 700e en simple. On s’entend très bien, donc on va essayer de jouer beaucoup de tournois ensemble.
Est-ce que tu envisages une association avec ton ami Benjamin Bonzi (63e mondial) ?
Avec Benjamin, on en a déjà parlé. C’est avec lui que j’ai le plus joué en double, je suis très content de son parcours. A l’avenir ce n’est pas impossible qu’il me donne un coup de main pour entrer dans des plus gros tournois. Mais l’idée c’est de repartir tout en bas et de faire les choses dans l’ordre, pour se remettre dans le bain.
Quels sont les meilleurs souvenirs de ta première carrière ?
J’ai eu la chance de jouer deux fois Roland-Garros en double (en 2017 et 2018). C’est un rêve d’enfant que j’ai réalisé. J’ai pu aussi jouer en simple dans des gros Challengers, notamment en France, dans des salles pleines avec de belles émotions.
N’est-ce pas trop difficile de repartir sur les tournois Futures ?
Sur le circuit Future on gagne très peu d’argent en simple et en double c’est encore pire. La première année, je ne vais pas gagner d’argent, le temps de monter au classement. Donc j’ai fait un dossier pour trouver des entreprises ou des gens qui voudraient m’aider dans ce projet.
Rassure-nous, tu seras là l’année prochaine pour les matches par équipe avec le BO ?
Bien sûr ! Je reste au club, très content de faire ma deuxième année au BO. Avec l’équipe 1, nous allons jouer en National 1. On a hâte d’avoir des rencontres plus disputées que l’an passé en National 2. C’est un moment toujours important dans l’année, on a une super équipe, on est toujours content de se retrouver. Et puis, plus le défi est grand, plus les émotions sont fortes !